Cigarette électronique : un réel succès

Bien que la majorité des vapoteurs continuent par ailleurs de fumer,ce dispositif fait désormais partiede l'arsenal disponible pour l'arrêt.

«Les données sont claires aujourd'hui: les risques liés à la cigarette électronique sont bien inférieurs à ceux que l'on retrouve avec le tabac», souligne le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue à la Pitié-Salpêtrière à Paris, président de l'Office français contre le tabagisme et grand défenseur de la cigarette électronique pour le sevrage tabagique. Selon lui, un an de cigarette électronique présente un risque équivalent à un jour d'usage du tabac. Si aucune étude n'établit un chiffre d'une telle précision, un consensus semble s'installer en France sur le fait que les risques posés par la cigarette électronique n'atteindront jamais ceux qui sont désormais prouvés pour le tabac, qui tue un fumeur sur deux.

La première revue de la bibliothèque Cochrane sur la cigarette électronique, publiée en décembre dernier, montre l'utilité de la cigarette électronique pour le sevrage tabagique. Cet organisme indépendant, qui compile régulièrement les données de toutes les études publiées sur un sujet donné, a réuni les données de treize études, et en particulier deux études randomisées sur un grand nombre de patients. Ces travaux montrent que 9 % des patients qui ont utilisé la cigarette électronique ont arrêté le tabac pendant au moins 6 mois, un chiffre qui tombe à 4 % lorsque le liquide ne contenait pas de nicotine. Dans le premier groupe, 36 % des patients avaient réduit d'au moins 50 % leur consommation de tabac, pour seulement 36 % des patients dans le second groupe.

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